Meshwork... la découverte !

Lors de mon dernier séjour à Paris en décembre, mes pas et mon plan m'avaient guidée vers une boutique magnifique  dont je vous ai déjà parlé : la boutique d'Inès, véritable caverne d'Ali Baba.

On a envie de tout acheter... L'accueil y est très agréable, on vous donne des conseils, on répond à vos questions, l'ambiance y est bon enfant.

Bien sûr les murs du magasin sont recouverts de tissu par couleurs, par thèmes, et les "tables" chargées de milliers de petits paquets de tissus, sans oublier, ça et là des réalisations faites pour vous donner envie...

Cela n'a pas manqué, et en furetant, j'ai découvert dans le fond de la boutique, pas très en vue, un magnifique petit sac dans les tons d'automne. Un semblant de patch qui, d'emblée, m'a plu.

Questions, explications, images à l'appui...

Du meshwork, nom inconnu jusqu'alors pour moi.

Bref, je suis repartie avec un livre sur les bases du meshwork, traduit du japonais... un petit outil miracle pour faire les mini bandes nécessaires à la réalisation et un rouleau de ruban thermocollant.

Cette technique consiste donc à tresser des bandes de couleurs différentes pour obtenir des motifs divers et variés.

Le tissage peut utiliser jusqu'à 9 couleurs et les bandes se coisent à 45, 60 ou 90°...

Je me suis contentée de 3 couleurs et des croisements à 60°pour cet essai et cela est bien suffisant : les bandes verticales et les premières obliques ne m'ont pas posé de problème, par contre les secondes obliques, celles qui donnent le motif final m'ont demandé un certain nombre d'essais avant d'obtenir le résultat escompté !

Voici donc mon avancée pas à pas jusqu'à l'objet fini.

Les bandes verticales épinglées.                                Les premières obliques.

Les secondes obliques.                                                          Les mêmes plus avancées et en gros plan.

L'objet fini : étui à lunettes, à portable ou trousse de sac...

Le dessous (quadrillé) et l'intérieur en tissu coordonné avec un biais contrasté.                                       

Les modèles ne manquent pas dans le livre de Sumiko Maeda et je n'ai pas dit mon dernier mot.

Nul doute qu'à mon prochain passage à Paris, en mai, j'irai glaner quelques conseils pour mes prochains ouvrages.

J'appliquerai en cela le dicton bien connu : en mai, fais ce qu'il te plait !